1 janvier 2002
Le cycle de « Ténébreuse » peut être considéré comme l’oeuvre de SF majeure de MZB. Enfin je crois : je ne le souhaite pas. Un vaisseau destiné à la colonisation d’une planète échoue sur une autre, pas aussi hospitalière : l’absence de certains matériaux y empêche le développement des hautes technologies, voire de la technologie tout court. S’y trouvent d’autres races (deux) possédant leurs habitats propres. Et surtout, il y a de façon saisonnière ces vents dont le pollen provoque des réactions incontrôlables chez toutes les races : pulsions meurtrières ou suicidaires, mais essentiellement de la frénésie sexuelle. Ce qui nous amène à la question : l’aspect « esthétique » de la chose étant ici très moyennement rendu, cela ne rend-t-il pas une bonne part de ce roman parfaitement racoleuse ? Parce que le coup de la planète – pas original pour un sou – et de sa colonisation, bon, je sais, ce truc a presque trente ans, mais…
Ce livre aurait-il simplement mal vieilli ? Le style y est moyen et pas toujours clair, ou serait-ce un défaut de traduction ? On a bien du mal à se passionner pour Ténébreuse et ses protagonistes…
2/5
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