1 janvier 2002
La Peste Grise est un ouvrage très supérieur à celui qui précède (Prison de Glace) , dans la mesure où le style de l’auteur s’est largement enrichi. Dean R. Koontz parvient même à nous intéresser, le temps d’une poignée de pages. Mais le véritable visage de ce livre de terreur apparaît trop rapidement : celui d’un ouvrage commercial dans lequel ont été injectés violence et sexe à haute dose, rebondissements à trois francs et thèmes pouvant passer pour intéressants (ils le sont, d’ailleurs : messages subliminaux avant tout ; il s’agit d’influer sur un village entier en mêlant une substance à l’eau courante. Mais l’auteur s’en sert comme on rajouterait de belles images pompées au hasard du web pour illustrer un site personnel). Cent-cinquante pages et dix scènes abominablement nulles plus loin, le lecteur s’endort.
Il y a sans doute moyen, pour les moins exigeants, de lire ceci avec intérêt. Mais cela n’a rien à voir avec de la littérature.
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