Eymerich, l’inquisiteur, est dans cette seconde aventure un personnage reconnu, préparant l’ouvrage (réalité historique utilisée par Evangelisti) « Manuel de l’inquisiteur ». Il a déjà maintes fois combattu l’hérésie, sans excès mais en tant que défenseur de la foi chrétienne. Il est ici envoyé combattre un foyer de l’hérésie Cathare une nouvelle fois resurgie, en Savoie…Mais s’il s’agissait seulement d’hérétiques ! Il s’agit aussi de sorcellerie, de créatures démoniaques et même d’un homme revenu d’entre les morts. Entrelacé à cette histoire, on suit également, à travers le 20ème siècle, l’évolution d’un groupe de nazis…
Le principal reproche que l’on adressera à Evangelisti est de trop suivre le même fil que celui de la première aventure d’Eymerich. L’enquête de l’inquisiteur ressemble à la précédente, elle n’est pas vraiment passionnante. En revanche, l’intrication entre moyen-âge et vingtième siècle est très réussie, et l’ensemble, complexe, ne révèle sa trame que très progressivement.
Il n’y a pas grand-chose d’autre à redire. Cette seconde aventure aurait pu être excellentissime, elle a été construite avec grand talent, toutefois, j’ai parfois eu du mal à accrocher à la lecture – je tempère donc mon jugement.
A lire si vous avez apprécié le premier, tout simplement ! Quoiqu’il puisse aussi bien se lire sans connaître la première enquête d’Eymerich. Peut-être même ceux qui ne connaissent pas « Eymerich, inquisiteur » ne l’apprécieront-ils que davantage ?