L’exode rural s’est accentué à tel point qu’une nature luxuriante et sauvage à repris ses droits hors des immenses villes que sont les hypercités.
La population y est quasi inexistante, mais ces grandes étendues attirent tout de même quelques marginaux et groupes aux intentions pas toujours honnêtes.
Dans les hypercités, la vie n’est pas rose non plus. L’espace manque et la déshumanisation est florissante. Le centre appartient aux nantis et les pauvres sont relégués sur la périphérie.
Dans ce décor d’un avenir possible, Claire et Robert Belmas nous racontent des histoires. Neuf nouvelles qui, toutes différentes, forment un tout cohérent. Par petites touches on s’immerge de plus en plus, et l’on suit l’évolution de cet univers bien particulier. Si l’on commence dans une
ambiance fantastique, la science-fiction prend peu à peu le pas, tout en gardant un certain mystère.
Les personnages sont nombreux, et certains apparaissent tout au long du livre.
Pour le style, les auteurs en parlent eux-même très bien dans la postface.
Il est clair, précis et sans fioritures inutiles. Les Belmas ont choisi de raconter des histoires et de mon point de vue ils réussissent parfaitement.
Que voilà de bons conteurs.