Fin du XXIème siècle ; dans un monde où l’acoolisme est devenu le seul rempart contre un virus changeant ses victimes en morts-vivants, Antonin Hofa a prévu, pour ses seize ans, deux choses : goûter aux joies du sexe, et se suicider ! Mais les évènements tournent bizarrement et il se retrouve projeté avec ses amis – l’allumeuse, l’androïde, le hacker, le loup-garou – dans le Londres des années 70, sur la trace des grands groupes de rock qu’ils admirent. Notamment Led Zeppelin…
Les bouquins basés sur le voyage dans le temps ont ce défaut qu’ils finissent toujours par être lourds ; il leur faut suivre une théorie du voyage dans le temps (le paradoxe destructeur, ou la théorie du multivers… Relisez donc Universal War One, c’est très bien expliqué) et s’embrouiller dans des rebondissements qui finissent, inévitablement, par friser l’incompréhensible. On n’y réchappe pas ici. La vraie force de ce roman, sans doute la seule en fait, est d’être un simple argument pour un hommage aux groupes de rock des seventies, à commencer par Led Zep’. Les fans du groupe devraient apprécier.
Mais pour les autres ? On n’a là qu’un roman, certes plaisant, mais où certaines accumulations de clichés fatiguent rapidement. A commencer par le héros – plutôt un anti-héros d’abord – qui n’a qu’une obsession : devinez laquelle, c’est écrit dans le résumé…
Un livre qui se laisse lire, sans problème. Mais il ne m’a pas enthousiasmé. Une suite de paradoxes temporels avec des éléments science-fictifs qui manquent de force. C’est tout.