Livre-culte de la science-fiction, supposé avoir relancé à lui seul le genre dans les années 90, Hypérion présente le récit de 6 pèlerins venus sur Hypérion, planète isolée de l’Hégémonie Humaine où sévit un monstre innommable et insaisissable, le gritche ; autant de récits lumineux, les pièces d’un puzzle menant à la planète d’Hypérion.
Livre-univers rassemblant tous les grands aspects du genre dans les années 80, on y trouve les traces du cyberpunk la population est reliée à un réseau universel, dont certains ne parviennent plus à se déconnecter ; les Intelligences Artificielles représentent l’un des pouvoirs majeurs, bien que l’on ne soit jamais parvenu à en localiser la planète d’origine.
Livre incontournable du genre, donc, dont il exploite toutes les facettes (y compris celle de la terreur, que Dan Simmons n’a pas renié pour l’occasion – grand bien lui en a pris), Hypérion n’est pourtant véritablement transcendant que pour les adeptes de la forme « courte » de récit (la nouvelle), puisqu’essentiellement constitué des récits indépendants des pèlerins. Les lecteurs préférant (comme moi) des textes nettement plus longs s’attacheront davantage à l’indispensable second volet de ce cycle, « La Chute d’Hypérion ».